1/ Peur de l'ignorance L’une des peurs fondamentales que je rencontre chez les hommes est la peur de ne pas savoir. Il est probable que cela soit gravé dans leur âme. Une peur fondamentale et primitive d'être ignorant, insuffisant ou inadéquat.
Beaucoup d'hommes n'en sont même pas conscients, mais lorsque vous entraînez un groupe d'entre eux, il y a cette peur omniprésente et imminente en arrière-plan lorsque j'élabore une technique, que je leur donne des conseils pour améliorer un mouvement ou que je leur explique une nouvelle exercice.
Ensuite, il y a ce sentiment de maladresse qui envahit leur visage, une rétention d'énergie et un langage corporel changeant. Comme si quelqu'un découvrait que eu aussi ils ont une ombre. L'une des réactions à ce phénomène d'ignorance est le réflexe immédiat de se comparer à ses pairs qui l'entourent. Car c'est en quelque sorte une pulsion réflexive qui existe entre les hommes. D'où le passage à la plus importante de toutes les caractéristiques masculines, "se mettre au défi d'aller ou de faire ses preuves" en guise de compensation pour leur sentiment intérieur de maladresse.
Tout aussi bien pourrait-il être lié à une certaine infériorité. Le fait de ne pas savoir semble déclencher immédiatement l’aspect d’être inférieur à un autre homme. Comme cette question (comportement) est complètement innocente et inutile dans sa nature, car un homme trouve la confiance en lui en affrontant les défis et en affrontant l'inconnu. C'est ainsi qu'il s'améliore et donc son sentiment d'infériorité ne l'aide pas vraiment ici. Il devrait plutôt considérer cela comme une excitation d’apprendre, et affronter la nouveauté comme un moyen de devenir une meilleure version de lui-même.
Ce dont je parle n’est pas seulement une peur superficielle chez les hommes. Il semble y avoir un schéma récurrent qui se maintient au fil des années sans disparaître. Cela doit donc être d’un niveau plus profond. Le défi de s’améliorer pourrait l’aider à franchir le pas et à acquérir une certaine confiance dans ses compétences, mais il continue de réapparaître dans les stades ultérieurs de sa vie.
Le véritable noyau de cette peur réside dans la confiance en soi. Apprendre une nouvelle compétence n’est pas vraiment le problème. Une compétence est une compétence. Cela dépend d'avantage de la manière dont il affronte la nouvelle compétence. Cela nous ramène à lui-même, à ses possibilités et à sa confiance en celles-ci.
Le cœur du problème réside donc dans le contact, ou mieux, le contact défaillant, la déconnexion avec sa source. Avec cette entité en lui qui lui donne le pouvoir d’affronter tout ce qui se passe dans la vie. Et à ce stade précis, apprendre une compétence, nouvelle ou non, devient insignifiant.
La connectivité avec sa source guide un homme à travers tout dans la vie. Seulement cet aspect fait de lui un homme très masculin.
Comments